Ambre L. Stevens
My identity picture : My true Love : Messages : 258 Date d'inscription : 25/03/2012 Age : 29 Localisation : Mystery University
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| Sujet: Mes niaiseries ♥ Ven 9 Nov - 12:52 | |
| Mes niaiseries.
Voilà. Un petit.. Hum. Recueil d'OS ? Oui, ce serait ça. Je ne sais pas si ça va te plaire. Ni même si tu vas aller plus loin que ces quelques lignes, mais... Mais j'espère que tu vas lire, et apprécier. J'y ai mis tout mon petit coeur. Certain, tu les auras déjà lu sur d'autres forums, parce que je les ai déjà posté, mais je te promet des exclusivités. Love you
- Histoire d'amour avec un dieu :
Histoire d'amour avec un Dieu
« Tu es un Dieu ».La phrase tournait en boucle dans la tête du jeune homme. « Tu es un Dieu »Faux. Adam Rowntree était un adolescent londonien tout à fait ordinaire. Grand, athlétique, les cheveux châtains, en brosse et les yeux bleus. Il aimait écouter de la musique toute la nuit au lieu de dormir, faire enrager sa mère à cause de ses notes, et surtout, il aimait les filles. Trop, aurait dit sa mère, comme toujours. Adam, aux yeux de sa mère, faisait toujours « Trop », sauf quand il s’agissait d’un travail scolaire quelconque. « Adam ! C’est trop fort, baisse le son ! » « Adam ! C’est trop salé, ne mange pas ça ! » « Adam ! C’est trop loin, tu ne peux pas y aller seul ! » « Adam… » Et ainsi de suite. La principale différence – et sûrement a seule – entre Adam et les autres garçons de dix-sept ans, c’est qu’Adam est aveugle. Oui, aveugle, tu as bien lu. Adam a appris à vivre sans ses yeux, même s’il le cache. Trop injuste, hein, que ce soir lui, qui soit aveugle et pas… son voisin de palier par exemple ? Tout simplement parce qu’Adam était trop parfait. « Tu es un Dieu ».La jolie voix de la jeune fille qui avait prononcé ces quatre mots sonnait… Divinement, aurait pu penser le garçon, comme si cela ne suffisait pas. Pour comprendre les méandres de son histoire, toi, lecteur, tu dois savoir qu'Adam est devenu aveugle à l'âge de douze ans. un beau matin il a ouvert les yeux mais ce fut comme s'il les avait gardé fermés. Tu sais quoi ? Ce détail a trop peu d'importance pour que tu en tienne compte, lecteur. Même si je ne dit pas que tu dois l'oublier. « Tu es un Dieu ».Il avait entendu cette voix pour la première fois deux mois plus tôt, dans une petite salle d'un lycée français. Adam avait été sélectionné pour participer à un échange linguistique et avait donc passé deux semaines en France, chez un jeune homme du nom de Matthis. Cette voix, qui l'obsédait, n'avait prononcé que quelques mots, ce jour-là. Il imaginait sa propriétaire plutôt discrète et douce. Jolie aussi. Il n'avait pas eu tort. Durant tout son séjour, il l'avait recherchée, sans succès. Il avait appris que la voix se nommait Mia. Pas la voix, la jeune fille !Qu'importe ? Quand on est aveugle, les gens ne sont-ils pas des voix plus que des gens, justement ? Adam se baladait un jour dans Londres, avec Matthis, qui venait à son tour pour deux semaines, quand il l'avait à nouveau entendue. « Matthis ! Je pourrais récupérer mon... Oh, pardon. »
Un peu essoufflée, Adam la voyait courant pour les rattraper. Il avait trop d'imagination, Adam. « Tu es un Dieu ».Cette phrase avait presque sonné comme une question. Il la serrait contre lui. Mia était menue, presque fragile. Elle était son total opposé. Elle était toute de presques, et lui tout de trops. Mais jamais il ne l'aimerait trop. « Tu es un Dieu ».Peut-être, en effet. Cela reste à prouver. « Tu es un Dieu ».Adam ferma les yeux en souriant. « Tu es un Dieu ».Non, mais elle, elle était une Déesse, il en était certain. Trop, peut-être, même ?
- Une Larme :
Une Larme
Le regard perdu dans le lointain, l'homme pleurait. Il pleurait sa fille qui avait disparu deux semaines auparavant. Maëlys de son prénom, elle avait été d'une grâce et d'une douceur indesriptible, mais elle n'était plus. Elle avait été sa raison de vivre pendant seize magnifiques années avant que cette ignoble maladie ne l'emporte. Il ne lui restait plus rien à présent. Il avait pourtant un beau domaine très fleurit et une batisse confortable, mais cela n'était rien, sans Maëys dans le jardin, à faire un de ses magnifiques bouquets. Il n'imaginait pas la vie sans elle. Elle aurait été une exelente institutrice, ou un grand médecin, mais cela était impossible maintenant.
Alors, fixant toujours le lointain, il retira les pieds de ses étriers, passa la corde à son coupuis talona sa monture, qui partit aussitôt au galop. Sans lui. Et une dernière larme tomba dans l'herbe couverte de rosée. Pour la rejoindre.
- Fille Unique :
Fille Unique
Courir. Se cacher. Courir encore. Trébucher. Se relever pour continuer de courir. Un besoin vital. Il fallait que je m’échappe, que je me cache, que je disparaisse. Pour ma survie. Il le fallait. De toute façon, c’est devenu mon quotidien. Car, voyez-vous, je suis fille unique. Un cri a retenti, suivi d’un sifflement suraigu. Je me suis recroquevillée sur moi-même. Des craquements ont résonné, comme de lourdes bottes marchant sur des os. Tout mon corps a été secoué de tremblements. Je n’ai pas toujours été fille unique, vous savez. Je me souviens parfaitement des après-midi au bord de la petite rivière avec mes sœurs. On pouvait y rester jusqu’à la tombée de la nuit. Une larme a roulé sur ma joue crasseuse pour venir s’écraser sur ma main frêle qui saignait encore. « Elle ne peut pas être loin ! a hurlé un homme. Cherchez bien sous les débris et dans les voitures brûlées, elle peut se cacher partout, mais elle n’a pas pu s’échapper ! » Non ! Ils ne devaient pas me trouver ! À bien y réfléchir, ma vie de fille unique ressemblait à une partie de Cache-cache géante. Ma vie d’après la révolution. L’Usurpateur avait voulu l’extermination de ce qu’il appelait mon Espèce. Et il avait réussi. Enfin, presque. Puisque je vivais encore. Mon Espèce… Rien que le fait de penser que seul un chromosome me différentiait de cet homme me donnait la nausée. Courir. Se cacher. Courir encore. Trébucher. Se relever pour continuer de courir. Le plus vite possible. Leur échapper. Car oui, je suis fille Unique. Un cris de femme au loin. Un cris de… femme ? Impossible ! Non, c’était un oiseau. « TOUTES LES REPRESENTANTES DE L’ESPECE FEMININE DOIVENT IMPERATIVEMENT ETRES ELIMINEES ! » Rugissait la voix dans les haut-parleurs. Oui, je suis fille unique. Je suis l’unique fille sur terre.
- A deathly Story :
A Deathly Story When I saw the Chinese woman and her daughter playing cards together and the lights of Sydney Harbour shimmering behind them, it set me thinking about Stuart and the reason he had to give up driving his car.
I was going to say “My friend Stuart” but I suppose he’s not a friend anymore. I seem to have lost a number of friends in the last few years. I don’t mean I’ve fallen out with them, in any dramatic way. We’ve just decide not to stay in touch. And that’s what it’s been: a decision, a conscious decision, because it’s not difficult to stay in touch with people nowadays, there are so many different ways of doing it. But as you get older, I think that some friendships start to feel increasingly redundant. You just find yourself asking “what’s the point?” and then you stop.
Suddenly, I felt a sharp pain in my chest. A lot of pictures ravel in my eyes. A car. A woman’s cry. Not a car. A Car crash. So strange! I remembered, I was on this car, but after the accident, I didn’t remember anything. The Chinese woman and – I suppose? - Her daughter left the restaurant. I followed them. I don’t know why. I needed it. In the street, the woman, who was beautiful, spoke with low voice, about a man. The girl nodded silently. “He was exceptional.”; “It’s not his fault...” When we arrived in front of the gate of a cemetery, they stopped. There was a man. A wonderful man. I recognized him. Stuart. He wiped his cheeks with his left hand. I hid myself behind a tree. The woman and Stuart talked. They talked a lot. She cried. The young girl went away, to run after a cat, or another thing. - Lucy! Come on, please, said the woman. She whispered something to her daughter, and they entered the cemetery. It was, maybe, ten o’clock, and the cemetery was very dark and I thought “it’s not a place for a child!” I followed them. They stopped next to a big grave and Stuart tightened the woman in his arms. Thus they cried one moment. I looked at the grave. “Clark Bryan Johnson, born in July the 17th 1974, dies in September the 5th 2011” At this moment, I remembered the entire story. A month earlier. I’m in a car. I’m driving fast. Maybe too fast. In front of my car, a wall. I fell sad, and I don’t want to live. It’s my suicide. Three months earlier. - Stuart. - Clark? Have you got a problem? I don’t look at him. - Yes... no... it’s a bit... complicated. - What’s the matter? - I love you, Stuart. It’s very hard for me to tell my friend the truth, but I felt in love with him. And I can’t live if he doesn’t know. When I say it, he falls on his chair. - Clark. I’m not... in... in love with you. I’m in love with your... your wife. Sorry. In front of the grave. If Stuart had to give up driving his car it is because he feels guilty. At this moment, I understood who is the little girl. Who is her mother. My wife. My daughter. And it’s my grave. Because I’m dead.
- Sam, parce que c'est comme ça (Complete.):
Toute ressemblance avec des fait ayant eu lieu ne serait que pure coïncidence, veuillez m'en excuser.Sam, parce que c'est comme ça. Soyez pas méchants. Voilà. Sam. Parce que c'est comme ça.
- Un saladier de bonbons :
L'histoire banale d'un saladier de bonbons. (Titre prometteur, je trouve. Mouhaha.)
Le soir d’halloween. Ma sœur m’a tirée par le coude. « Alice, dépêche, s’il te plaît. » Il y avait une fête chez notre ancienne voisine, et nous avions été invitées, Emma et moi. Ces « Deux petites Louves adorées. » Oui, c’est l’inconvénient de s’appeler Wolf. Et d’avoir deux ans de moins que Christina – l’ancienne voisine en question. Emma, c’est ma jumelle. Donc mon moi, en mieux. Mais vraiment en beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP mieux, quoi. Elle est belle. Elle réussit dans tout. Il n’y a qu’un seul domaine où je puisse avoir le dessus sur ma sœur, c’est l’art de se rendre ridicule. Ça, elle ne sait pas faire, la pauvre. Bref. Comment on peut être invité à la fête donnée à l’occasion d’Halloween par son ancienne voisine ? Et bien c’est simple. Christina a grandit avec nous. Elle avait beau avoir deux ans de plus, elle a appris à Emma à faire du vélo, et moi, à dessiner. Christina avait toujours été plus proche d’Emma que de moi, c’est vrai. On avait vécu dans la même rue jusqu’à nos… Huit ans ? À Emma et moi, hein. Donc elle en avait dix. Et comme nos parents étaient amis, on se revoyait régulièrement. Christina faisait comme… Partie du paysage, pour nous. Et la semaine dernière, elle avait appelé ma sœur . On était invitées à sa « Méga-super-hyper-supra-soirée-trop-top-giga-mortelle d’Halloween. ». Costume obligatoire. Ahem. Ma sœur, aussi étonnant que cela puisse être, avait choisi Catwoman. Son principal argument ? Il va y avoir toutes ses conquêtes de l’école primaire. Maintenant qu’elle avait de la poitrine, autant leur en mettre plein les yeux. Et comme je n’arrivais pas à me décider, mon adorable sœur m’a imposé le costume de la déesse antique. Soit moi en toile blanche, et elle en combinaison en cuir. Ma sœur, et son sens du « T’es gentille et tu me fais pas de l’ombre. » Et nous voilà dans la voiture, Emma au volant, sa musique à fond. Nous sommes toutes les deux rousses. D’un roux assez clair, un peu caramel. Ma sœur, pour parfaire son image, s’était teint sa jolie chevelure d’un noir corbeau, qui faisait ressortir ses yeux bleus et sa peau pâle, et elle cachait ses taches de rousseur sous des tonnes de fond de teint. C’était dommage, à mon goût. Mais je n’avais pas mon mot à dire, de toute façon. Ce n’était que ma sœur. J’avais toujours gardé ma couleur naturelle, ne voyant pas d’intérêt à en changer, de toute façon. Quand nous sommes arrivées devant chez Christina, il y avait déjà des voitures partout. J’ai avalé ma salive avec difficulté. Pourquoi j’avais suivi ma sœur ici, déjà ? Les gens du village où nous habitions enfant ne m’aimaient pas. Les enfants me faisaient du mal à l’école. Et aujourd’hui, j’allais me jeter dans leurs bras, habillée d’un drap blanc, d’une ceinture large en cuir brun, de sandales en cuir également, et d’une multitude de bracelets. Bon. Mon costume était peut-être un peu plus compliqué que ça. Mais vous voyez le topo, quoi. Emma est sortie du véhicule, et, montée sur ses bottes à talon aiguille, elle était pire que sexy. Je crois que je l’ai jalousée un peu, à ce moment là. Quand la petite vingtaine de personnes qui étaient dehors ont tourné la tête vers elle, bouche bées. Je me suis un peu plus enfoncée dans le siège de la voiture. « - Bon, la bonne sœur, tu descends, que je puisse fermer la voiture ? - ça va pas la tête ? Tu m’as vu ? - T’es très bien, Alice, sors de là. Tu vas voir, ils vont t’adorer. » C’était faux, mais je suis quand même sortie, après le regard noir qu’elle m’ait lancée… Les gens ne me voyaient pas, de toute façon ! Il n’y en avait que pour Emma. Et cette fois, ça m’arrangeait. Vraiment. Elle m’a trainée dans la maison. C’était grand. Il y avait du monde partout. Christina, en sorcière, nous a sauté dessus. « - AAAAAH ! Mes petites louves ! LA FÊTE PEUT COMMENCER ! a-t-elle hurlé en serrant ma jumelle contre elle. T’es magnifique, ma chérie, a-t-elle ajouté plus bas à Emma. Et.. OUAH ! Alice, c’est toi ? Mais tu es sexyyyyyyy ! » J’ai rougi des ongles nacrés de mes orteils à la racine de mes cheveux roux. Puis elle m’a pris le bras, en indiquant la cuisine à ma sœur. « Va te servir, chou, qu’elle lui a dit. Toi, par contre, tu viens avec moi. - M-moi ? ai-je bégayée, surprise qu’elle s’intéresse à moi. - oui, T-toi. J’ai quelqu’un à te présenter, cocote. Prend le saladier de bonbons, là, et tu vas passer une bonne soirée. - Oh nooon. Christy, c’est hors de question. Je ne passe pas la soirée à servir tes invités. - Mais faut pas le prendre comme ça, chou ! J’ai quelqu’un à te présenter, je te dis. » J’étais sceptique. Mais j’ai attrapé le saladier, et elle m’a tirée sur la terrasse, derrière la maison, demandant à plusieurs personnes « Où est le diable ? » On a fini par arriver au bout de la terrasse. « C’est le mec en noir et rouge, là-bas. Il va te plaire. Va lui proposer des sucreries pour engager la conversation. Je te suis pas, les talons dans l’herbe, c’est un cauchemar. Bonne soiréééééeeee. » Elle a attrapé un crocodile dans le plat que je portais, a mordu dedans, et s’est sauvée, faisant claquer ses chaussures sur les dalles. Christina débloquait. Je ne pouvais pas aller voir un garçon comme ça, et lui dire « Hey, salut, je m’appelle Alice, ça te dis un bonbon ? Mon ancienne voisine et ma sœur voulaient se débarasser de moi, alors tu vas m’avoir sur le dos au moins vingt minutes ! ça va ? Tu t’appelles comment ? ». Je ne pouvais pas ! J’ai avancé sur la pelouse malgré tout. Je pouvais toujours faire le tour du jardin et rentrer, non ? Par curiosité, j’ai regardé la silhouette du jeune homme que Chrity m’avait indiqué. Comme s’il avait senti mon regard sur sa nuque, le diable s’est retourné. J’ai cru que j’allais renverser le saladier. Merde alors. Andrew.
Attention, contexte ! Andrew. Andrew, c’est LE garçon qui a pourri mon enfance. Il a gâché tous mes petits moments de gloire. Jusqu’à mon déménagement. Un grand ami d’Emma, de surcroît.
Je lui ai lancé un regard mauvais. Il a souri. « On se connaît, jolie déesse ? » J’ai cru qu’il allait se prendre un coup de saladier sur le crâne. Il n’avait pas changé. Je lui avais pourtant laisser neuf ans. Neuf longues années que j’ai savouré. « Si tu savais, j’ai marmoné. - Tu n’es pas décidée à me dire ton prénom, alors ? - Alice. - Alice ? C’est joli. Comme Ali… -Alice au pays des Merveilles. Oui. Je sais. Non, je n’ai toujours pas croisé de lapin en retard. Merci Andrew. Au revoir. » J’ai fait un demi tour théâtrale mais il m’a rattrapée par le bras. Je ne le pensais pas si près. « Hé. Comment tu connais mon prénom ? » Non mais. Il était donc attardé à ce point ? J’avais un peu pitié de lui, faut dire. « Andrew. J’ai été dans la même classe que toi jusqu’à nos huit ans. Tu m’as pourri l’existence. C’est pas le genre de chose qu’on oublie. - Mais… - Oui ! Alice Wolf ! La sœur d’Emma. Oui, Emma Wolf a une sœur. Respire, t’es en apnée. - Tu parles trop, Alice. » Il avait insisté sur mon prénom. Il a souri devant mon air mécontent, et a pris des bonbons dans le plat que je tenais toujours. « Je quoi ? - Tu parles trop. Je sais très bien qui tu es. J’espérais que toi tu ne m’aurais pas reconnu. -Raté, ai-je bougonné. » Non mais c’est vrai. Pour qui il se prenait, hein ? Je n’allais pas me laisser marcher sur les pieds, cette fois. Le règne d’Andrew était terminé. « Chritina avait raison. Tu es magnifique. - Ta gueule. - Hé ! » J’ai pris une sucrerie, que j’ai posé sur la langue, en appréciant l’acidité. J’ai fermé les yeux. Puis j’ai senti son doigt sur mon nez. MON nez. « - vire ton doigt d’ici immédiatement. Si tu veux tripoter un nez, je t’informe que tu en as un aussi. Et qu’en plus il a deux narines. » Andrew a ri. J’ai ragé, et reculé d’un pas. C’était injuste. En plus d’être un emmerdeur de première, il était beau. « Oh, tu entends ? ma sœur m’appelle. Ciao. » J’ai tourné les talons et me suis sauvée, semant des sucreries dans le jardin. J’entendais Andrew qui me suivais, mais j’avançais toujours. « Arrête-toi, Alice, c’est pas drôle ! - Non ! Je ne suis pas venue ici pour te voir, je suis venue pour… - Faire plaisir à Emma. - Arrête de faire ça. - Faire quoi ? - Lire dans mes pensées. » Il a ri à nouveau. « Ca t’angoisse de voir que des gens que tu détestes te connaissent, c’est tout. - C’est normal. Tout le monde a peur de montrer ses faiblesses. Mais je ne t’intéresse pas. Tu n’es pas censé me connaître. - Qu’en sais-tu ? Tu m’as toujours beaucoup plu. - Arrête. » Il me déstabilisait. Merde de merde de merde alors ! Non ! Je ne voulais pas ! Pourtant ç’a été plus fort que moi, j’ai rougi. « Avoue-le, Alice, je te plaît aussi. - Non. Tu te fais des idées. Ne prend pas tes rêves pour des réalités. - Ah tu crois ? Et si… » Il m’a attrapée par les épaules, et a écrasé son visage contre le mien. Il l’a eu, finalement, son coup de saladier sur le crâne. « Raah, mais Alice ! Fait un effort ! - Toi, garde ta langue dans ta poche. » Il se frottait l’arrière de la tête en grimaçant. J’étais fière de moi, il faut dire. « Alice, laisse-moi juste t’embrasser, une fois ! - Non ! » J’aurais dû partir, et aller me terrer dans la voiture, mais… Non. Je suis restée là. Face à mon cauchemar d’enfance. Et quand il a pris mon saladier pour le poser par terre doucement, je n’ai pas réagi. Il a attrapé mon visage, tendrement, et a juste posé ses lèvres sur les miennes. Il m’a embrassé, et bêtement, je lui ai rendu son baiser. Quand il a écarté son visage du mien en souriant, j’ai… rougi. Encore. « Je n’aurais jamais cru embrasser une déesse le soir d’halloween. C’est fou. - Ah non, hein. J’ai eu un… Moment de faiblesse. C’est tout. - Ah oui ? - Oui. » Je me suis baissée, et j’ai récupéré mon saladier, prenant un bonbon au passage. Christina avait dit quoi, déjà ? « Bon, Tu veux un bonbon ? »
- Deux coeurs scellés (Poème.) :
Poste pour voir ! Le poème a été écrit suite au cadeau que m'a fait ma grand mère, à savoir la bague que mon grand-père lui avait offert, que son propre père avait offert à sa mère. Je suis donc la quatrième fille de la famille à la porter.
Dernière édition par Ambre L. Stevens le Dim 30 Déc - 15:46, édité 3 fois | |
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